Cette gelée est née d’une envie d’accompagner un Saint-Marcellin d’une gelée à la manière du brebis basque qui se marie parfois de gelée de piment d’Espelette. Pour plus d’acidité, j’ai rajouté quelques pommes et pour une note herbacée j’ai joué la carte du laurier. Finalement, cette gelée fonctionne très bien avec notre petit fromage du Dauphiné mais aussi avec de petits fromages de chèvre. Ne pas hésiter non plus à en tartiner de bonnes tranches de pain pour le petit-déjeuner.
Gelée de coing, pomme et laurier
Pour 3 pots.
- 5 gros coings non traités (≈ 1,250 kg)
- 3 pommes (≈ 650 g)
- ≈ 2,5 l d’eau
- ≈ 950 g de sucre de canne blond
- 3 feuilles fraîches de laurier-sauce
Remplir un faitout avec l’eau. Laver et essuyer les coings. Les couper en 4 en laissant les pépins et les mettre dans la cocotte. Laver les pommes, les couper en 4 et les ajouter aux quartiers de coings. Cuire à frémissement et à couvert le temps que les fruits soient très tendres. Les faire égoutter avec une grosse passoire en pressant pour obtenir le plus de jus possible. Filtrer le jus avec une passoire fine et le peser. Compter 3/4 de ce jus en sucre. Dans une bassine à confiture ou une cocotte en fonte, mélanger le jus, le sucre et les 3 feuilles de laurier. Porter à ébullition et poursuivre la cuisson environ 30 minutes. Vérifier la cuisson avec une assiette froide: si une goutte de sirop versée dans une assiette froide inclinée ne coule pas, alors la gelée est prête. Arrêter la cuisson. Remplir les pots préalablement stérilisés. Couvrir dès que la gelée prend.
Mmmh, elle a l’air délicieuse cette gelée ! J’adore la gelée de coing « nature », mais avec de la pomme et du laurier, ça doit apporter une jolie note subtile 🙂
C’est une gelée qui gagne en caractère et qui perd un peu de sa rondeur habituel.
Chez nous on a eu la chance de tester. Le pot est déjà tout propre, on s’est régalés !
Tu reconnais ton laurier? 😉
Oh, j’ai plein de feuilles de laurier à la maison, je garde ton idée bien au chaud ! Et tu crois que ça marcherait aussi avec de la sauge ? j’en ai plein à écouler !
Pomme, coing et sauge, je ne sais pas!? Par contre, je vois bien une gelée de citron au romarin et à la sauge. Si j’essaie dans l’hiver, je te tiens au courant Ophélie. Pour tes feuilles de laurier, tu peux en parsemer dans un clafoutis pommes et pruneaux mais pas trop quand même (les feuilles de laurier-sauce seraient un brin toxique).
Du laurier, quelle bonne idée ! J’ai déjà fait des compotes au thym ou au romarin, mais le laurier, jamais pensé. En même temps, je n’ai pas de jardin et on n’en trouve jamais au marché 🙁
Ah, bon, au marché, tu n’en trouves? Quel dommage! Le mien vient des jardins des copines! Je congèle les feuilles: j’adore la saveur du laurier pas encore séché.